L' histoire d' Almateï

Les noms des personnes citées ci-dessous ont été tirés de mon imagination et n' ont aucune ressemblance avec des personnes que j' apprécie énormément. En espérant que cela vous plaise mes petits guildeux.

Un Nouveau Monde


Introduction

Cette histoire commence dans une chambre, pas une chambre de belle maison montagnarde, mais une chambre universitaire, endroit de diverses fêtes mais surtout lieu de travail très peu apprécié de ses occupants. Cet endroit se trouve près de chez vous ou alors un peu plus loin peut être,enfin bref il se trouve plutot loin dans une région apellée la Normandie; région totallement plate et dénuée de tout évènement divertissant comme son paysage de plaines, collines et champs sans fin. Mais ici, dans cette région où la normalité est de rigueur et dont la routine est reine, il va se passer quelque chose de fantastique pour 6 jeunes et pas un de plus. Ce petit groupe de jeunes ados va participer à l' aventure la plus palpitante qu' ils aient jamais eu la possibilité de vivre. Pour ces 6 jeunes la vie va changer et peut être même un peu plus, ils vont avoir une chance qu'ils n'auraient jamais eu auparavant et la possibilité d'avoir un impact sur l' Histoire de ce monde.

Chapitre 1: La Création Du Monde

Alma se réveille. A côté de lui, Elio est encore dans les bras de Morphée, une seconde il hésite, puis passe la main dans ses cheveux et la serre contre lui. Profitant de ce moment où il est près d' elle, Alma ne bouge pas d' un cil contemplant sa bien-aimée tellement même durant son sommeil. Ils restent ainsi pendant une bonne dizaine de minutes jusqu' à ce que celle ci ne se réveille. Alors qu'il se décide à se lever préparer le petit-déjeuner, Elio se pelotonne contre lui l' attirant dans un réveil bien plus doux. Alors qu' enfin ils décident de se lever, Alma se rend bien compte qu'il est en retard sur son planning de la vieille, comme toujours. Il sort le premier de son lit créant un vide soudain sous la couette. Pas encore tout à fait réveillé, il prends la bouteille de lait déjà bien entamée de la veille et traverse le couloir pour se rendre dans la cuisine commune du 4ème étage de son bâtiment. Lorsqu' il revient Elio n' a pas bougé d' un cil et s' est même presque rendormie. Aussi il prépare le plus silencieusement possible les tartines de chocolat dont elle est si friande. Elio émerge enfin de son hébètement du matin, embrasse Alma et entame le petit déjeuner avec l' énergie d' un paresseux. Un bon quart d' heure plus tard, ils partent tous deux aux douches communes, moment de la journée qu' ils passent souvent ensemble. Lorsqu' enfin Elio termine de s'habiller, Alma qui est prêt depuis 10 minutes déjà s' amuse à la décoiffer; ce qui exaspère grandement Elio. Après 5 minutes d' un interlude de bataille de baisers, ils sortent enfin de chez Alma et se dirigent vers l' arrêt de bus qui arrive au moment où ils s' assoient. Alors qu' ils montent dans le bus, une sorte de brouillard se lève et, dans une obscurité totale, une sphère d'ombre entoure nos 2 complices les assommant sur le coup.

Pas très loin de là, dans un petit appartement bien meublé de Rouen, Fio et Claryss dorment encore. Claryss,endormie sur le canapé-lit déplié entre le mur et la table de salon dort d' un sommeil tranquille, tandis que Fio est encore en train de parler dans son sommeil. Le réveil de Fio sonne le premier, très vite étouffé par l' oreiller, il n' a pas plus d' effet que celui de Draîn, qui sort de son sommeil juste le temps de l' éteindre avant de se rendormir sans plus d' activité. Alors un étrange phénomène se crée dans la cuisine, très étrange même, de sous l' évier une sphère du même type que celle qui a apparu dans le bus d' Alma s' enroule autour d' eux laissant sur le canapé du salon une couverture vide, et un lit tout aussi vide dans la chambre juste à coté.

Beaucoup plus loin d'ici Djato dort encore, l' écran de son clavier marqué sur sa joue gauche, ici pas de réveil et rien qui ne puisse troubler son sommeil. Djato plongé dans un sommeil plutot agité renifle, lance un long ronflement qui le réveille, se rendort et ne peut donc pas voir que le même phénomène se reproduit dans sa chambre.

Encore plus loin, Firiell est déjà réveillé, enfin à peu près autant qu' il le peut dans son état normal. Alors qu' il part se laver il ne se rends pas compte que son ombre est étrangement plus sombre que d' habitude pendant qu' il entre dans sa baignoire cette ombre devient une sphère. Soudain, l' eau de sa douche se stop net. Gromellant, il a juste le temps d' enfiler son pantalon avant d' être surpris et entouré par la sphère .

Alors tout bascule dans ce monde tel que nous le connaissons : les éléments fusionnent les hommes sont pris dedans, quand plus rien n' existe la masse que fut la Terre se stabilise formant 12 éléments distincts les uns des autres chacun dans une même forme totalement sphérique. Alors apparaissent 6 créature de formes différentes, ayant comme unique point commun de ressembler de près ou de loin a l'homme. Soudain devant chacun d' entre eux apparait une sphère ombragée apparues de nulle part comme lorsqu' elles avaient enlevées nos 6 jeunes. Chacune de ses créatures regardait son cercle avec respect et amour. Les 6 personnes dans leurs cercles étaient toujours endormies ou plutôt assommés. Enfin la plus petite de ces créatures bougea et pendant un long moment tous parurent concentrés, pourtant aucun d' entre eux n' avait dit un seul mot. A la fin de leur méditation, chacun utilisa à sa guise les éléments sans qu' aucun des autres ne le dérange et ils créèrent chacun une créature humanoïde différentes plus proche des créatures que l' étaient les hommes. Après avoir littéralement modelé un grand nombre de ces créatures avec différents attributs, chacune perfectionna sa création avec un perfectionnisme incroyable. En fait ces créatures ne créaient ni plus ni moins que des nouvelles races. Et nos 6 jeunes se modifiaient eux aussi quelques peu, ces nouvelles races n' étaient pas non plus totalement différentes des hommes. Soudain la plus petite créature se mit à créer une nouvelle Terre. Mais celle-ci serait totalement différente de l' ancienne, on eut dit que tout fut magnifié, il y avait beaucoup plus de fleurs, de papillons et aucune de ces frêles petites choses ne semblaient éphémères. L' herbe elle-même semblait plus verte, les déserts n' étaient pas brûlants loin de là même s' il y faisait plus chaud qu' ailleurs, le froid n' était que l'ombre de ce qu' il fut. Cette planète était vierge, mais pas sauvage. Quand la plus petite créature fut satisfaite de son travail, la 2 ème mit la main à la pâte et posa chacun des peuples un par un dans une région différente. Ensuite il donna vie à 2 personnes de chaque race et leurs demanda qu' elles étaient leurs besoin. ainsi il créa des montagnes, des cascades, des légumes et tout ce que ces premiers nés demandaient. Quand ce fut fini le 3 ème les rendormit et commença son œuvre. Quand les autres comprirent ce qu'il allait faire il dut défendre son point de vue durant un long moment. Le 3ème, puis le 4 ème, le 5 ème mirent donc la main à la pâte pour créer ce nouveau monde, l' un après l' autre ils travaillèrent cette planète avec une intense férocité dans l'effort : des acharnés du travail. Quand vint le tour de la 6 ème, celle-ci méditait encore, que faire dans un monde si parfait, l' ennui viendrais vite! Alors elle créa des créature malignes plus ou moins fortes. Les 5 autres protestèrent et une discussion encore plus longue s' engagea. Le 1 er se rangea très vite de son avis contrairement au 5 ème qui fut beaucoup plus dur à amadouer mais à force d' arguments il accepta. En retour, il créa la magie. Pour ce faire il pris l' essence du feu, de la terre, de l' eau , de l'air, de la matière, de l' esprit utilisant chacun de ses élément pour créer des corps qui, une fois absorbés par des personnes spéciales conféraient certaines capacités à leur propriétaire. Alors qu' il allait continuer le 3 ème l' arrêta et choisi les 6 plus viles créatures de la 6 ème et y enferma le reste de ces essences : la force brute, la nature, la lumière, le chaos , le temps et la finesse.

Ainsi, ils créèrent un nouveau monde, beaucoup plus petit par ailleurs. Enfin ils donnèrent vie à leurs protégés et les placèrent chacun à leur endroit de prédilection. Ainsi les enfants du premier se retrouvèrent dans les montagnes boisées de ce monde où ils vivraient dorénavant, les enfants du 2 ème furent déposés dans le désert dont ils appréciaient la température qui pour nous correspondrait à celles d' un bon mois d' été en côte d' azur, les enfants du 3 ème s' installèrent dans les plaines sur la terre elle-même, ceux du 4 ème trouvèrent refuge dans un village au dessus d' un lac tranquille qu'ils appelaient la mer, les enfants du 5 ème quand à eux se nichèrent en haut d' une grande colline où une douce brise soufflait continuellement, les enfants de la 6 ème, enfin, se placèrent dans une partie magique des montagnes où ce sont placés les enfants du premier. En effet, leur village fut niché dans une illusion du paysage de la montagne. A ce moment précis chaque créature apparue devant son peuple pour leur donner les rudiments de leur civilisation : religion, culture, ... puis répondirent à toutes les questions que chacun posaient sans jamais mentir, ainsi selon ces questions primaires les connaissances de chaque peuple étaient différentes. Finalement, ces créatures choisirent un chef et chaque peuple se choisit un nom : ainsi les fils du premier se nommèrent les Nylos, ceux du second se nommèrent les Anabga, ceux du 3 ème les Retres, ceux du 4 ème les Quaas ceux du 5 ème les Levos et enfin ceux de la 6 ème se nommèrent les Estriges. Aussi soudainement qu'elles étaient arrivées, les 6 créatures disparurent.

Chapitre 2 : Le réveil



Alma gisait inconscient sur un amas de mousse en plein milieux d' une clairière. A ses cotés se trouvaient 2 chiens des montagnes, pour l' instant encore jeunes et chacun dormait paisiblement collé à un de ses bras, ils étaient de belle taille pour leur jeune âge et il émanait d' eux une aura de bienveillance comme s' ils étaient des forces de la nature tranquillent. Tout à coup, le sommeil d' Alma se fit plus agité, aussitôt les 2 chiots se plaquèrent contre sa poitrine comme s' ils sentaient que leur maître n' allait pas bien, comme pour le rassuré. C' est alors qu'il se calma un peu.

<<Elio!! Où est Elio?>>

Alma se réveilla alors instantanément, mais se retrouva très vite tétanisé par la douleur qui l'envahit soudain tandis qu' il essayait de se relever.

<< Elio??!! Où es-tu?>>

Sa tête lui donnait l'impression d' être une citrouille que l' on martelait à coups de bâton, une véritable torture. Il n' avait toujours pas pu ouvrir les yeux, en fait il ne contrôlait même pas son corps et aucun de ses sens ne semblait lui répondre une expérience très déplaisante. Comme si on l'avait lâché dans le vide mais sans chute, le corps droit, dans un environnement inodore, insonorisé au point de ne pas pouvoir entendre sa propre voix et sans aucune possibilité d' ouvrir les yeux. Mais ce qui l' inquiétait le plus c' était de ne pas sentir la présence d' Elio. Que pouvait-il bien lui être arrivé? Son imagination s' égarait dans des suppositions dont il ne voulait pas croire! Aussi, il se concentra pour essayer de reprendre le contrôle de ses mouvements. Il récupéra tout d'abord son toucher, il sentit donc la douceur du sol sur lequel il était couché, un rayon de soleil qui lui réchauffait le visage, deux chiots qui dormaient paisiblement sur sa poitrine, des poils sur ses avants-bras, il ne saurait dire pourquoi mais il avait l'impression qu' il avait plus de muscles, plus de poils et que les griffes qu' il sentait sous la peau de ses doigts n' étaient pas là auparavant. Puis, il récupéra l' odorat : il sentit la bonne odeur des pains alentours, cette odeur forte de sève qui s' écoule, les différentes odeurs de chaque fleurs, il put même décomposer toutes ses odeurs choses dont il n' était pas familier mais il n'aurait toujours pas pu dire pourquoi,il sentit l'odeur de ses deux chiots. Ensuite, son ouïe reprit du service il put entendre la respiration calme de ses nouveaux compagnons, le magnifique chant de petits oiseaux,de l' eau qui s' écoulait dans un petit torrent très proche, le bruissement des feuilles secouées par le vent. Quand il put enfin ouvrir les yeux, il fut déçu et paniqué de ne pas trouvé Flo. Il était dans une clairière magnifique et incroyablement colorée comme si les contrastes étaient plus soutenus :des arbres plus verts, des oiseaux avec des couleurs qui feraient pâlir un perroquet, une mousse tapissait littéralement le sol.

Enfin, il put bouger ses membres et se lever, sa musculature lui paraissait irréelle : il était musclé mais fin, pour une raison dont il ignorait tout il devait s' habituer à ce corps.mais il n' avait pas le temps de s' admirer : il devait retrouver Elio! Il courut ainsi à perdre haleine à travers la forêt étant parfois obligé de porter ses pauvres chiots qui ne pouvaient suivre le rythme, sautant de rocher en rocher pour traverser les rivières parfois par bonds de 6 mètres, humant l' air de temps à autres pour essayer de reconnaître une odeur familière, cherchant des traces de pas sur le sol, des indices dans les branches des arbres et cherchant à entendre des bruits révélant la présence de quelqu'un d' autre. Il chercha ainsi pendant 3 jours rasant une zone d'environ 8 km². Au matin du 4 ème jour il pris conscience qu'il avait faim, il se tourna vers les arbres alentours et trouva quelques fruits comestibles ces fruits étaient tous d' un goût divin quel qu'ils soient certains dont le goût se rapprochait plus de la poire, d' autre de la noix de coco mais avec des goûts plus prononcés et sans défauts. Réfléchissant à un moyen de la retrouver plus facilement, Alma se rendit compte qu' il ne pouvait pas ne serait-ce que définir son apparence. Fou de rage, il se demanda pourquoi ne pouvait-il pas se souvenir d' une chose aussi importante? En fait, il ne se souvenais que d' une chose de son passé : il aimait Elio qui qu' elle puisse être et ferait tout pour la retrouver.

En plein milieu d' un désert se tenait un petit groupe de scorpions se bataillant pour obtenir leur proie du jour, quand tout à coup dans un pop extrêmement bruyant apparu Fio dans un état second, aussitôt 2 scorpions apparurent ceux-ci faisaient 2 fois la taille de leurs congénères et leur armure incomplète qui avait à peine commencée de se former montrait qu'ils étaient encore jeunes. Ceux-ci firent fuir le petit attroupement qui passa très vite se réfugier sous de grands rochers proches d' ici. Instantanément, Fio ouvrit les yeux:

<<Où suis-je?>>

Il regarda tout autour de lui et découvrit un décor des plus incroyables, du sable fin partout autour de lui avec deci-delà des rochers atteignant parfois la dizaine de mètres de hauteur, une chaleur ambiante exceptionnellement agréable qui faisait délicieusement picoter ses écailles, il resta ainsi à se poser tout un tas de questions existentielles puis remarqua enfin comme son corps lui semblait étrange : une langue fourchue qui lui indiquait plus que ses autres sens il pouvait même ressentir les sentiments qu' éprouvaient ses deux nouveaux familiers, son écaille qu' il eut dit impénétrable tellement elle lui parût dure, sa tête allongée comme si elle était faites pour exercer une énorme pression avec ses mâchoires, sa queue qui lui donnait un équilibre incroyablement parfait de loin on pouvait surement le rater tellement ses écailles ressemblaient à la couleur du sable. Se motivant quelque peu, il se mit à explorer le monde l'entourant, ses scorpions le suivant fidèlement. Ainsi, il découvrit avec émerveillement que le sable ne collait pas aux pieds qu'il était chaud mais pas brûlant, un nombre incroyable d' oasis d' une diversité étonnante de la petite oasis qui était juste un point d' eau,à l' oasis "serre" où poussait fruits, légumes et où beaucoup d' animaux du désert venaient s' abreuver, il découvrit aussi dans ce large point d' eau que sa queue avait aussi l' avantage de lui permettre de nager plutôt rapidement. Puis, au soir il se mis à regarder le ciel encore éclairé faiblement par l' une des sept lunes qu' il avait pu distinguer aujourd'hui. Toutes très belles, de couleurs vives et sans défauts, Fio avait l' impression que ces lunes étaient les Lumières de la Nuit; grâce à elles il n' aurait nul besoin de torches pour éviter les rochers durant la nuit. Se demandant soudain vers où allait-il se diriger, n' ayant nul part où aller ni aucun souvenirs de son passé, il décida de découvrir ce monde qui l'entourait et ce mis à prendre une direction au hasard marchant tranquillement parfois sortant sa langue fourchue de la bouche pour sentir une présence qu' il avait du mal à reconnaître de visu. Le soir, il se recroquevillait sur lui-même afin de ne laisser que le plus dur de sa carapace visible de l' extérieur, ce qui le maintenait à une température idéale pour s'endormir et récupérer au mieux.Le lendemain matin, il parcourut une dizaine de kilomètres et se retrouva nez-à-nez devant un autre membre de son espèce.

Loin d' ici, apparaissait sans bruit Claryss dans un flash éblouissant. Celle-ci dormait encore, comme si le temps ne s' était pas écoulé depuis son passage dans la bulle. Bougeant dans son sommeil, elle serra contre elle l'arbre qui se trouvait à sa gauche marmonnant dans son rêve. L' espace autour d' elle était composé d' arbres tous plus fleuris les uns que que les autres dont certains très beaux pins compagnons, arbres qui servent de refuge à toute personne se retrouvant bon gré mal gré en plein milieu d' une petite tempête de pluie. Soudain, apparurent deux très beaux spécimens de cerfs imposants par leur taille et celle de leurs cornes dont l' existence était une négation des lois naturelles, étant bien trop jeunes pour qu' elles soient déjà présente à tel point qu' elles rivalisaient avec celles des plus vieux mâles dominant du coin. Claryss dormait depuis déjà 4 heures lorsque qu' une fine bruine chaude se mit à tomber. Comme si elle ne voulait pas sortir de son sommeil Claryss ne fit que de montrer son dos à la pluie mais du se rendre à l' évidence ; elle ne pouvait continuer à dormir impunément : la pluie était une adversaire infatigable et tenace. Aussi, elle rampa se réfugier dans le pin compagnon le plus proche dans le but de finir tranquillement sa sieste et fut déçue de constater qu' elle n' y arriverait pas. Se levant enfin, elle se détailla : son superbe pelage brun avait renvoyer la pluie à terre la gardant au sec, ses deux pattes avaient des sabots durs qu' on aurait dit taillé dans le thorium. Sa carrure musclée et sa taille d ' une hauteur passant le mètre quatre-vingt dix lui donnait une vision d' un point de vue élevé et son maintient semblait améliorer son aura naturelle très intimidante.

Décidant qu' il serait temps de faire quelque chose Claryss se mit en quête d' une activité quelconque, lorsque dans son dos elle ressentit un bruissement de derrière les fourrés. S' approchant lentement et furtivement, ses sabots n' émettant pas le moindre son lorsqu' elle marchait dans la boue qui étouffait le bruit de ses pas. Étant presque arriver devant le fourré, elle s' arrêta net : sa tête lui faisait un mal de chien! Elle entendit alors une voix qui tentait de la rassurer malgré le supplice que celle-ci devait supporter alors qu' elle ne tenait plus sur ses jambes depuis longtemps et ne se souciait encore moins de ne pas faire de bruits. La douleur atteignait un point d' orgue au moment où de la salive commença à inonder son menton puis le coma lui permit d' échapper à cette douleur. Une main saisit Claryss tandisqu' elle était encore inconsciente puis, une silhouette sortit du fourré.

Quelque part dans ce monde se trouvait un lac, très beau : d' un bleu azur, l' on voyait des poissons buller, des belles pierres polies au fond du lac, quelques plantes aquatiques dont la diversité donnait un spectacle magnifique, un concentré de couleurs toutes plus magnifiques les une que les autres... Mais le plus magnifique
Au pied d' une grande colline verte totalement recouverte d' herbes et de fleurs butinées par des abeilles, se trouvait un tas de ... d ' une sorte de linge, comme si quelqu'un s' était déshabillé puis s' était changé et avait laissé ses affaires sur place. Plus en contrebas se trouvait une myriade de petites créatures; toutes d' un aspect différent ces créatures discutaient joyeusement de l' arrivée du nouveau compagnon de Wolc et d' Efu, ces deux redoutables petits êtres se trouvaient à l' écart des autres dans une sorte de méditation. Leur aspect physique rendu éthéré par la cérémonie les 2 êtres ouvrirent soudain les yeux et s'exclamèrent :

-Il arrive., d' une même voix.

Ils continuèrent un peu à discuter avec leurs camarades puis prirent congé pour se placer près du linge. Tandis qu' Efu et Wolc attendaient avec impatience l' arrivée de leur nouveau compagnon de voyage, Efu le chevalier de Flamme qui ne ressemblait ni plus ni moins à un feu extrêmement vif vivant installé dans une armure dotée d' une épée et d' un bouclier s' amuse à titiller Wolc une créature ressemblant à un lutin lévitant et maniant une faux comme arme de prédilection. Ils n' étaient pas que des créatures puissantes bien entendu chacun des deux avait sa propre personnalité, ses propres rêves et espoirs, un style de combat et une tactique qui leur était propre. Le tas de linge fut soudain plus épais à ce moment précis où nos 2 compagnons commençaient à incanter dans une langue gutturale, le linge se modifia comme si quelqu'un prenait forme à l' intérieur. Du bas de ce qui ressemblait maintenant à un très long pantalon sorti une chaussure marron puis l'autre, des gants noirs sortirent des emplacements pour les bras et un chapeau ressemblant fortement au chapeau de sorcière sorti de la où devait se trouver la tête. Ses objets semblaient en suspension sans corps solide pour les soutenir.

C' est alors qu' une masse noire pris place dans ce linge maintenant argenté, puis cette masse noire pris une forme humanoïde à l'intérieur de ces vêtements et se dessina alors à l'intérieure deux yeux composés chacun d'une unique pupille violette sans iris apparente puis se dessina la bouche visible uniquement quand il souriait ce qui arrivait parfois lors de cet étrange phénomène, enfin deux magnifiques ailes totalement immatérielles sortirent du dos de Firiell, enfin du nouveau Firiell, ses ailes étaient bleues claires, translucides et donnait une incroyable prestance à son apparence globale. La transformation terminée, Firiell ne se posa qu' une question :


<<Comment?>>


Efu et Wolc se mirent aussitôt chacun sur une aile de Nouche partageant leur conscience et la sienne aussitôt il comprit tout...

A quelques centaines de mètre du lieu d' apparition d' Alma, une étoile tomba du ciel, déposa une bulle nacrée puis revint se placer à sa place dans la voûte céleste. Alors, apparurent deux louveteaux, d' une taille bien supérieure à la normale, qui se mirent à renifler la coque de la bulle puis frottèrent tous deux leur museau contre la bulle qui fondit aussitôt comme neige au soleil. A l'intérieur se trouvait Elio qui fut réveillée par les louveteaux qui dans leur joie lui léchèrent abondamment le visage.

<<Où suis-je? Alma?>>

<<Alma?>>

<<Putain où je suis encore moi?, dit elle de manière rhétorique. Bon c' est pas tout ça mais il est où Alma! Il va se faire enguirlander sévère!>>


Étirant ses jambes, elle les trouva superbement souples, fines et légères. Elle se leva puis tenta une dernière fois :

<<Alma? T' es où réponds!>>

N' obtenant pas de réponse, elle réfléchit à un moyen de le retrouver. Caressant les louveteaux d' un air absent, elle conclu qu' il valait mieux pour elle trouver quelqu'un qui pourrait lui apprendre où elle se trouvait puis partir à la recherche d' Alma avec un minimum d' informations. Elle se leva alors et commença par marcher puis marcher, lentement d' abord puis de plus en plus vite, puis elle se mit à courir. Soudain elle se retrouva devant un ravin, à cette vitesse s' arrêter à temps ne serait pas possible aussi elle prit l' initiative de sauter par dessus. Elle se réceptionna en souplesse sur une branche puis continua son chemin par la voie des arbres retournant parfois à terre pour chercher des signes de civilisation. C' est alors qu' elle eut une sensation bizarre : s' arrêtant en plein milieu d' une clairière elle sentit que quelqu'un avait souffert ici, il avait eu très peur même, l' odeur de sueur et de peur était encore très présente. Et, cette odeur lui disait quelque chose! Décidée à suivre cette piste elle chercha aux alentours le chemin qu' avait du suivre cette personne. Mais au bout de 5 kilomètres de course effrénée elle dut se rendre à l' évidence : la personne était beaucoup plus puissante physiquement qu' elle et avait ratissé une bonne partie de la région.

Elle se rabattit donc sur sa première idée : trouver un signe d' une quelconque vie intelligente proche d' ici!

Chapitre 3 : Un nouveau départ

Firiellet ses deux acolytes étaient en train de communier, FIriell incantant et Efu et Wolc lui prêtant leur énergie.

Efu n' en tenant plus dit :
<<- Alors?
- Hmm, tout ce que je peut dire c' est que Djato est un Quaas et Elio une Estrige donc je peut affirmer sans trop me mouiller qu ' Alma est un Nylo. Pour les deux autres je n' ai pas pu sentir leurs énergies : soit elles étaient cachées soit ils sont trop loin, répondit Nouche.
- Et on fait quoi?, continua Efu.
-On va récupérer Djato et Elio. Pour Alma on verra plus tard, il est accompagné de Tony et Michaelov, il n' a rien à craindre pour le moment. Commençons par Djato ; je n' ai pas ressenti ses compagnons et ça m' inquiète beaucoup!
- Alors en route, fit Wolc.
-On t' emmène où? dit alors Efu.
- Pour l' instant il ne bouge pas je ne sais pas pourquoi mais il est toujours à la même place allons à l' est de la Mer, répondit Firiell.
- Je prends tes vêtements, part devant Efu.>>

C' est alors que Firiell se dématérialisa, Efu le pris en son sein puis utilisa un portail de sa création pour atterrir là où lui avait demander son compagnon. Wolc arriva ensuite reposa les vêtements sur le sol puis ils ré-invoquèrent la forme matérielle de Firiell.

<<Ce n' est pas très plaisant!
- Tu n' auras plus à le refaire tu sais! répondit Wolc,
- Djato n' était pas très loin d'ici allons voir ça.
- Passez devant je vous rattrape, dit alors Efu>>

Wolc le fusilla du regard, Efu lui rendit un beau sourire désarmant.
Lorsqu'ils furent assez loin de lui, Efu se jeta dans le lac s' amusant de l' évaporation créée par le contact de son feu et de l' eau qui le submergeait. Heureux de s' être ainsi divertit, il rattrapa sans peine son ami. Et retrouva Djato couché à même le sol avec Firiell agenouillé près de lui.

<< Qu ' est-ce qu' il s'est passé? demanda Efu,
- Il est fort ce Djato! Tu vois la marque sur son front? Il s' est pris une branche! On a de la chance d'avoir pu le retrouver aussi vite étant un Quaas il aurait pu nous donner du fil à retordre, bref il n' est plus assommé depuis quelques temps déjà il s'est juste rendormi:!
Alors que Wolc allait le secouer pour le réveiller, Firiell l' arrêta:
-Laisse moi faire mon ami, dit-il
- Efu vu que tu t' es bien amusé dans l' eau tout à l' heure va m' en chercher, s' il te plait.
Il fit apparaître par magie un récipient pouvant contenir l' équivalent d' un seau d' eau.
- Bien mon bon seigneur, ironisa Efu qui singea de feindre l' innocence quant à sa petite baignade, puis parti remplir le seau.>>

Lorsqu'il revint avec le seau, Firiell se pencha vers Djato et lui dit :
<< Réveille toi ou tu vas avoir une mauvaise surprise, sur un ton qui ne laissait rien filtrer de ses intentions.
- Hum? Encore un peu je me lève tout de suite!, dis alors Djato se rendormant aussi sec.>>
Firiell regarda alors Efu et lui dit;
<<Vois-tu pourquoi je t'ai demandé de ramener un seau d' eau? d' un rire matois,
- Je peux ? demanda Efu avec un enthousiasme juvénile.
- Vaz-y mais ne renverse pas trop d' eau à côté !

Wolc qui jusque là regardait la scène d' un air désapprobateur fut le premier à éclater de rire lorsqu'Efu fit son travail. Djato se levant aussi sec :

<< Non mais ça va pas? T' as un problème tête de gland? dit alors Djato en pétard,
- Dépêche-toi feignasse, on doit aller chercher Elio! répondit Firiell,
- C' est qui ça? Et t'es qui ? ... Firiell? c' est toi? balbutia Djato pas encore tout à fait réveillé,
- Oui c' est moi et plus tard les questions. Elio continue de courir et il faut encore trouver Sharon et Neksu!
- Qui ça?
- Tes compagnons, répondit alors Wolc qiu venait de réussir à calmer sa crise d' hilarité.
- Firiell qu 'est-ce que je fou ici ? Et pourquoi je ne me rappelle de rien de mon passé? reprit Tibz
- Parceque nous n' avons pas de passé je t' expliquerais plus tard quand on sera tous réunis. Maintenant on va devoir trouver tes compagnons. Wolc!
- Ouais? d' un air grognon.
- Tu sais ce que tu as à faire?
- Ok c' est parti.. >>

L' air pas commode du tout, Wolc se divisa en une multitude de petites tâches noires qui explorèrent les moindres recoins du lac et de ses alentours. Mais ne trouva aucun signe de Sharon et Neksu. Toutes les tâches revinrent en même temps à l' endroit d' où Wolc s' était divisé. C' est alors qu' Efu commença son numéro :
<< Je suis trop faible pour ré-invoquer Wolc maintenant on verra peut-être demain. dit-il,
- Allez, tu fais chier commençe pas! continua Wolc,
- Je pourrais faire un effort mais qu 'est-ce que tu feras en échange? fit Efu comme s'il n' avait pas entendu ce qu' avait dit Wolc.
- Je promet de ne pas te botter l' arrière-train plus que nécessaire! dont les tâches noires commencait à rougir.
- Ah ça y est tu prends cette belle couleur que j' aime tant quand tu es sous cette forme! fit innocement Efu,
- Tu vas me le payer Efu, si tu continues....
Mais Wolc fut couper par un bruit de détonation derrière eux.

Firiell dit alors :

<<Wolc va voir ce qu' il se passe, Efu tiens -toi prêt Djato ferme-la et ne bouge pas de là!

Quelques secondes plus tard Wolc revint avec Sharon et Neksu, ses deux petites créatures ressemblaient pour le moment à la copie conforme de Wolc.

-Yo les mecs, fit alors Neksu,
- Désolée on est un peu en retard y avait du grabuge à la frontière, enfin un peu plus que d' habitude, continua Sharon>>

Djato se sentit tout de suite très bien quand ces créatures arrivèrent et sa morphologie se modifia quelque peu : des minuscules épines poussèrent sur son dos et quelques habits vinrent se coller à sa peau : ils étaient bleus nuit à bleu azur selon les endroits et collaient parfaitement à sa peau.

<< Bon on part chercher Elio maintenant assez perdu de temps, fit alors Firiell, Wolc , Efu au travail il faut retrouver sa trace!
- C'est parti! firent-ils en choeur>>

Alors, Firiell s' assit en tailleur et commença à incanter. puis très rapidement il se releva et dit :

<< Très bien, elle n' est pas loin Djato tu vas aller vers cette direction, il pointa le doigt direction sud/sud-est, et tu courira à ta vitesse maximale jusqu' à ce que tu la croises! Keksu et Sharon t' aideront à la retrouver. nous te rejoindrons juste après le temps pour nous d' arriver mais il ne faut pas qu' elle se retrouve dans le territoire des Nylos : il n' est pas encore temps.
Djato ne se tenait plus de joie à l' idée de tester sa vitesse maximale.
- Ah au fait, le rappella Firiell, évite les branches.

Efu, Wolc et Firiell ne réussirent pas à contenir leur hilarité, ce qui blessa quelque peu Djato qui parti donc sur le champ sans se retourner. A côté de lui Neksu et Sharon n' avaient plus la même forme : tous deux ressemblait à des boules énergétiques qui tournoyaient autour du torse de Djato. Se concentrant, Djato atteint une vitesse qu' il n' aurait jamais cru possble : les arbres défilaient à une vitesse folle et il n' avait aucun mal à les esquiver. Quand il fut sur d' avoir prit le rythme il se tourna vers Neksu pour le questionner :
<< Qui est Elio ?
- La destinée d' Alma, fit-il d' un air étonné, tu n' as vraiment aucune idée ce qu' il se passe?
- Disons que c' est comme-si je connaissais certaines personnes : j' ai des noms qui me viennent en tête mais pas d' images. De plus, j' ai l' impresssion de ne pas venir d' ici. Enfin, c' est très confus.
- Ne t' inquiètes pas tu t' y feras. l' interrompit Sharon, et puis tu n'es pas encore complet.
- Pardon? fit-il
- Oui pour le moment même si nous sommes ensemble nous n' avons pas encore partager nos consciences ni nos pouvoirs comme l' ont déjà fait Efu, Firiell et Wolc mais ne t' inquiètes pas ton tour viendra quand nous aurons le temps.

Après une heure de course effrénée, Sharon s' arrêta net.

<< Stop! fit-elle,
- Hum, c' est étrange ! fit Neksu,
- Quoi? s' étonna Djato,
- Je sent la présence de Pat et Luvia , mais ils ne sont pas dans leur forme habituelle, quelque chose cloche.
- Qu' est-ce qu' on fait alors? demanda Neksu à Djato,
- J' en sais trop rien moi!

Il prit 2 minutes pour réfléchir. Puis décida.
- On va y aller, Firiell nous retrouvera il saura surement que faire! dit-il,
- C' est toi le patron, fit Neksu
- Mais il y a quelque chose qui cloche! Reste sur tes gardes... prévint Sharon, >>

Alors ils repartirent au pas de courses, et au moment où il cru l' avoir bientôt rattraper ,Djato reçu un coup de genou dans le ventre. Se relevant à une vitesse folle, il n' eut tout de même pas le temps d' esquiver le coup de poing magistrale qui lui coupa le souffle et l' envoya valser quelques mètres en arrière. Cette fois-ci il se releva et pu apercevoir que son ennemi avait les mains ensanglantées. Il y eut alors un déclic dans son cerveau et son attitude changea du tout au tout, alors que son ennemie allait repasser à l' attaque, Djato mit tous ses muscles à l' épreuve et pour éviter le prochain coup du se plier en 2 mais reçu de plein fouet une balayette qui aurait du lui casser la jambe mais se plia simplement de manière incongrue avant de se replacer correctement d' elle-même. Son adversaire aussi étonnée que lui douta un moment, juste assez pour que Neksu et Sharon aient le temps de la ligoter transformant leur corps en une matière plus dur que le thorium!

C' est alors que Firiell apparu avec Pat et Luvia se débattant dans des prisons invisibles. Djato l' interrogeant du regard, Firiell dit simplement :

<< On a examiné Pat et Luvia et il se trouve que pour une raison inconnue ils ont choisi cette forme pour le moment et ne veulent pas en démordre.
- Et pour Elio on fait quoi?
- On va l' emmener comme ça dans , il fut interrompu à ce moment précis par une volée de flèches volant dans leur direction.
- Libérez la! cria Firiell.>>